T400-C
UN T400 ultra-léger
Serge VIEILLARD
création du site le 1 mars 2007
achevé le 15 décembre 2008
Je vous invite à suivre ce nouveau chantier.
Après le STROCK 250 de voyage, je n’ai pu résister à l’envie de faire un télescope encore plus puissant
Toujours basé sur le même principe, je veux l’instrument le plus gros possible, capable de me suivre dans des voyages lointains et être compatible avec les contraintes du transport aérien.
Le T400 semble un compromis idéal en terme de potentiel, d’encombrement et de poids, mais aussi de coût et de relative facilité de fabrication. Pour des raisons liées au transport mais aussi pour l’intérêt de la conception, je vais tenter de faire un engin ultra léger. Le poids du miroir primaire représentera à lui seul les 2/3 du poids total. Je compte mettre en oeuvre du composite carbone/époxy, matériau encore peu répandu chez les amateurs astronomes.
Pour commencer, je me suis attaqué à la taille, au polissage et à la parabolisation du miroir primaire. Je vous invite à suivre cette aventure, première étape de la fabrication.
Ensuite, je suis passé à la réalisation de la structure où il est fait un large usage du carbone, du balsa et de l’aluminium. Vous y verrez la mise en oeuvre de ces matériaux.
Ce beau télescope est aujourd’hui fini. Le travail s’est étalé sur une période discontinue d’un peu moins de 2 ans. Il a reçu non sans une certaine émotion, sa première lumière le 23 novembre 2008, à l’occasion d’un séjour dans le Sahara Libyen. (photos ci-dessous)
CA MARCHE VRAIMENT BIEN !!! (dessins ci-dessous)
Je suis ravi et comblé par le résultat, le cahier des charges est entièrement rempli. L’instrument fonctionne à merveille, sa mise en oeuvre est rapide et aisée, les mouvements sont très agréables, sa manipulation est des plus confortables, ses performances optiques vraiment élevées, tant en ciel profond qu’en planétaire, comme en attestent les nombreux dessins réalisés avec (voir site dessins). Le rangement et le transport sont étonnamment minimalistes pour une optique offrant ces caractéristiques.
J’ai pris beaucoup de plaisir à concevoir les plans, à chercher des concepts innovants, mais aussi les procédés de fabrication encore peu répandus chez les amateurs. Et puis au final, l’esthétique de l’engin me comble.
Je souhaite longue vie à ce télescope qui sort un peu des sentiers battus. De part ces caractéristiques, il a été utilisé sous les plus beaux ciels de la planète : Sahara, Namibie, Atacama, Mona Kéa (4200m), Canaries, Australie, Nouvelle Calédonie, etc.
Enfin, j’espère avoir donné des idées à ceux tentés par ce genre de travail.
Bien évidemment, vous pouvez me contacter à l’adresse suivante :
serge.vieillard (chez) free.fr