Strock-250

Et maintenant, la réalisation -->plans mis à jour sur la page strock paramétrable (doc PDF.)

Les plans généraux sont présentés tels qu’ils ont été utilisés par les membres du club.
vue de coté
vue de dessus
Les plans suivants sont cotés et tiennent compte des différentes améliorations qui ont été apportées. Les cotes encadrées ou soulignées sont des dimensions fonctionnelles et demandent a être particulièrement soignées. D’autres schémas explicatifs sont disponibles dans cette page, consultez-les. Des explications sur les détails et les processus sont données en sus, mais ils ne sont pas exhaustifs. Ils correspondent aux principaux conseils et aux principales questions posées en cours de réalisation. L’objectif n’est pas, ici, de faire une formation sur la bonne manière de travailler de ses mains.

Liste des pièces

Les listes jointes donnent l’ensemble des pièces qui composent le télescope. Il vous faudra un peu moins de 1,40 m² de CTP de 5, 8, 10 mm et quelques chutes de 15 mm.
Fourniture de bois
Liste des pièces du Strock-250
Prévoir en sus de la petite visserie pour la fixation des divers organes selon le choix de chacun. L’autopsie de vieux jouets, d’auto-radio, d’électroménager est une mine de petites fournitures.
Outillage

Plan des pièces de bois

flancs de la valise de transport.
les flancs de la caisse du primaire.
les deux haches.
plan de découpe de cage du secondaire.
plan de détail de cage du secondaire.
Pour faire réaliser les diverses pièces, il n’a pas été inutile de faire des plans de découpe. Les planches de contreplaqué (CTP) sont achetées à la coupe dans un supermarché du bricolage et ensuite traitées à la scie sauteuse. Une autre solution moins onéreuse et d’acheter une plaque de CTP et de faire les débits soi-même. Nous avons eu bien des déconvenues avec le CTP. Il faut donc prendre garde aux points suivants : Les épaisseurs et les dimensions doivent être respectées. Les planches doivent être bien orthogonales. Il ne doit pas y avoir de trous dans les couches internes du CTP. Enfin, les planches doivent être plates et de bel aspect. Soyez intraitable avec le marchant de bois et avec vous même ! N’hésitez pas à refaire une pièce si elle présente quelques défauts.

Le bricolage

Pour les moins bricoleurs, voici comment faire :

 

La découpe du bois

 » Un bon traçage est l’étape primordiale de tout bon travail « . Fort de ce précieux adage, tracez avec un crayon parfaitement affûté, reportez très précisément les mesures de la règle, de l’équerre à chapeau et du compas. L’approximation doit être bannie, n’hésitez pas à gommer et recommencer. Flirtez avec le 1/10° de millimètre, c’est possible et c’est bon.

Les coupes sont réalisées à la scie sauteuse. Utilisez une lame avec de longues dents bien coupantes à flancs droits, utilisées entre autre pour la découpe des panneaux stratifiés. Elles seules permettent une coupe de grande précision. Vérifier que la lame soit bien orthogonale à la semelle d’appui de la scie. Conduire le flanc de la lame de la scie sauteuse exactement sur le trait. Conduire signifie tourner l’ensemble comme un volant de voiture pour guider la lame. Ne surtout pas utiliser une règle guide et ne surtout pas pousser la lame orthogonalement à sa trajectoire lorsqu’elle s’en écarte : il faut tourner en avançant pour rester le long du trait.
Dans certain cas, l’utilisation d’une scie cloche facilite grandement le travail des découpes.
Parfaire les coupes par un léger ponçage bien plan.

 

L'assemblage des planches

Les pièces sont assemblées collées-clouées. Utilisez une bonne colle à bois vinylique à prise lente ou mieux, une colle polyuréthane insensible à l’eau. Utilisez des clous fins à tête d’homme. Tracez l’axe des clous à mi-épaisseur des planches. Pour assurer une plus grande solidité, plantez les clous alternativement de travers dans l’épaisseur du bois. Certains clouages délicats seront facilités par un pré-perçage de la première planche. Les bavures de colle doivent être nettoyées avant séchage pour ceux qui souhaitent avoir une belle œuvre d’ébénisterie vernie.

 

 

Le perçage

L’investissement dans une petite perceuse à colonne que l’on trouve à vil prix dans les magasins de bricolage n’est pas un luxe inconsidéré. Utilisez des forets à bois et n’oubliez jamais de percer sur une calle martyr en bois pour éviter les gros éclats.

Pour positionner précisément les perçages divers, il faut au préalable pointer les centres avec une forte aiguille, un clou bien affûté ou tout autre objet bien pointu. Un pointage est une légère empreinte, ce n’est pas un cratère sans fond ! Ensuite, un avant trou de petit diamètre est vivement conseillé afin d’améliorer la précision du perçage.
Pour les trous débouchants, qu’ils soient réalisés au foret ou à la scie cloche, il est souhaitable de faire une reprise d’usinage et contre percer sur l’autre face si on veut éviter les éclats de bois quand l’outil débouche. Une fois l’avant trou traversant réalisé, on perce au diamètre final sur la moitié de l’épaisseur du bois sur une face et on fini en contre perçant sur l’autre face.

 

Les finitions

Les sous-ensembles une fois collés sont poncés pour égaliser les chants avec les surfaces planes. Les angles des arrêtes sont poncés en arrondi ou en chanfrein, car même si le verni durcit le bois, les angles restent fragiles aux chocs. L’ensemble doit être traité avec une lasure, une peinture ou un vernis résistant à l’humidité car la condensation nocturne détrempe énormément le bois. Le verni marine  » le tonkinois  » est une référence en la matière.

Pour les parties intérieures, l’encre de chine est une merveille : noire, mat, pas cher, résistante à l’eau, facile à mettre en œuvre et surtout, sans solvant volatil agressif pour les miroirs. Seul inconvénient : elle n’est pas étanche à l’eau, mais pour l’intérieur c’est tolérable.

 

Le métal

Il est étonnant de voir les possibilités offertes par les profilés standard en aluminium qui, une fois sciés, limés, percés, taraudés et collés entre eux permettent de chouettes réalisations.

On trace sur le métal les traits de coupe et les axes de perçage à l’aide d’une pointe à tracer. Les trous sont pointés à l’intersection de 2 axes avec un petit coup de pointeau. La finition des coupes se fait avec un joli trait croisé à la lime douce, que l’on peut parfaire avec un ponçage fin au 400.
L’alu se scie, se lime, se polis, se perce et se taraude aisément.

La colle époxy

Pour le collage alu sur alu, il faut bien préparer les 2 surfaces. Un bon ponçage est indispensable. Ne pas chercher à avoir une surface lisse et préférer plutôt une certaine rugosité. Le but est de parfaitement décaper le métal et offrir une bonne surface d’accrochage. On dégraisse les pièces à l’acétone.

Il faut utiliser une colle époxy lente, genre Araldite bleue. Pour accélérer la prise et augmenter les performances du collage, il est utile de chauffer la pièce en la plaçant une nuit sur un radiateur, sous une lampe de bureau pendant une bonne heure ou pourquoi pas, dans le four de la cuisine.
Pour le nettoyage avant prise de la colle, on utilise de l’alcool à brûler. Il peut servir aussi à diluer cette colle d’origine pâteuse pour imprégner un bois, de la fibre de verre ou autre…

L'accastillage

Les inserts filetés

Il est très commode d’utiliser des inserts filetés, encore nommés écrous-cages ou écrous à pointes. Ils s’approvisionnent dans les boutiques de bricolage, de modélisme ou bien par correspondance chez Conrad. Il faut percer le bois au diamètre et se méfier de ne pas faire éclater le bois lors de l’insertion à force. Un petit affûtage à la lime ou à la meule sur chaque pointe n’est pas imprudent.
Il n’est pas nécessaire, mais pourtant plus esthétique de pratiquer un lamage dans le bois pour que l’écrou affleure la planche. Dans du contreplaqué les lamages se font très bien en coupant la périphérie au cutter ou au ciseau à bois et en faisant sauter une fine épaisseur de bois au ciseau. Ou plus simplement, en utilisant un foret à bois à lame droite, dont on aura affûté les lames bien d’équerre.
Pour plus de sûreté, les inserts sont collés à l’Araldite dans le bois. Ils se montent bien évidemment en opposition de l’effort de serrage.

Les vis imperdables

Pour la fixation des haches sur le couvercle et sur la caisse du primaire, les vis sont rendues  » imperdables « . Cette opération consiste d’une part à ôter quelques filets de la vis sur toute la hauteur du premier insert encastré dans les haches. Cette opération se fait en utilisant sa perceuse comme un tour. On sert la tête de vis dans le mandrin et pendant la rotation, on lime les filets concernés. D’autre part, en ôtant le dernier filet débouchant de l’insert fileté par un court perçage au diamètre nominal Ainsi, une fois vissée dans l’insert, la vis devient  » prisonnière  » et tourne librement.

 

Les vis à tête moletée

Beaucoup des vis utilisées sont à têtes cylindriques hexagonales creuses Chc. Immense avantage : On peut travailler la vis dans un étau ou dans le mandrin d’une perceuse et transformer cette machine portative courante en petit tour. De plus, on trouve chez RadioSpare des boutons moletés de plastique qui s’enfichent à force dans ces têtes pour faire de magnifiques vis à tête moletée bon marché.

Une autre solution consiste à récupérer des bouchons en plastique en tous genres, bidons, bouteilles, tubes de dentifrices, cosmétiques… On trouve toujours le truc de nos rêves. Il suffit de noyer la tête de la vis avec de l’Araldite dans ce bouchon. Pas cher et original…

Considérations générales

Tout ce qui concoure au mouvement d’altitude doit être fait avec soin. Sans quoi le tube tourne de travers, frotte sur les bords du rocker et même peut pousser les haches à quitter l’appui des patins. Comme l’axe d’altitude – matérialisé par les haches – est posé sur quatre patins sur le rocker et non pas trois comme il se devrait, il faut que les patins soient tous sur la même génératrice de cylindre et il faut que les deux haches soient parallèles et coaxiales. Comme il est très difficile de guider ces haches latéralement, il faut soigner la construction.

La valise de transport

Ce premier élément permettra de se faire la main et sera une bonne entrée en matière.
Constituée de 2 parties qui se raccordent entre elles, l’une est la base de la valise de transport et devient le rocker une fois le télescope assemblé, l’autre est le couvercle et se transforme en socle en état de marche.
On s’appliquera à la bonne géométrie de l’élément qui fait office de rocker.
C’est entre autre l’orthogonalité de cette caisse et la coaxialité des 2 découpes semi-circulaires qui porte les patins des haches que l’on doit ici soigner pour la qualité du mouvement d’altitude. On s’assurera de la parfaite symétrie des flancs on les superposant pour le travail de finition de ces découpes.

 

les petits détails

l'axe de rotation vertical

Pour l’axe de rotation vertical, une vis moletée sera vissé à l’intérieur du socle et servira de pivot. Une fois en place, elle ne doit pas dépasser de l’intérieur du rocker pour ne pas entraver le mouvement l’altitude. Pour faciliter la mise en place, le bout sera limé en ogive. On placera un insert fileté au centre du socle et du rocker. Les filets de ce dernier seront supprimés par perçage au diamètre externe de la vis pivot. On disposera ainsi d’un palier lisse métallique qui pourra pivoter librement autour de cette vis.
Lors du rangement elle sera dévissée et serrée sur une petite cale afin de ne pas la perdre. Dans cette position, son extrémité doit affleurer la caisse de transport.

Fixation des haches

Il est vivement conseillé de positionner les 4 inserts filetés pour la fixation des haches par contre-perçage avec ces dernières, une fois bien mises en place dans le couvercle en s’assurant qu’elles n’entravent pas la mise en place de la caisse du primaire. Attention au passage de la tête de la vis pivot de l’axe d’azimut.

Les pieds

Une solution élégante consiste à mettre de grosses grenouillères à ressorts pour fermer le télescope rangé. Les pattes de ces grenouillères sont assez grosses pour servir de pied de pose au télescope ouvert. Il faut bien les écarter dans ce cas et les faire dépasser d’1 cm.

Les patins de Téflon
Les patins de TEFLON sont fixés par des vis courtes pour les paliers d’altitudes sur la tranche du bois du rocker et pour l’axe d’azimut sur le dessus du socle.
La surface de glissement de l’axe d’azimut collée sur le socle peut être faite en Formica texturé récupéré sur un plan de travail de cuisine, de salle de bain ou chez les fabricants de Formica. Il est aussi possible d’utiliser du Venilia texturé servant à opacifier les vitres de salle de bain.

Les haches

Voici de jolies pièces à réaliser qui ne sont pas très compliquées à faire. Voici notre méthode.
La première astuce consiste à usiner le cercle complet, que l’on séparera ensuite en 2 parties. Ainsi, on est sûr d’avoir un diamètre parfaitement identique et une bonne géométrie sur les 2 haches.
Comme de coutume, la première opération est le traçage des formes à découper. Les dimensions qu’il est important de bien respecter sont bien évidemment le diamètre externe, mais aussi la position des 2 trous nécessaires à la fixation des haches sur la caisse du primaire, ce qui concoure au bon fonctionnement du mouvement d’altitude du télescope.
Les découpes n’ont qu’un rôle esthétique et allègent la structure. Eclatez-vous sur le design de ces pièces pour personnaliser VOTRE télescope !
La deuxième astuce est le procédé d’usinage. On découpe un cercle avec un diamètre un peu plus fort. On perce bien au centre et on cloue ce disque par ce centre sur un des 2 plateaux d’un établi-étau (genre Warkmat). Il suffit ensuite de brider une ponceuse à bande (ou vibrante, mais c’est moins efficace) sur l’autre plateau pour que la bande abrasive soit bien perpendiculaire au plateau et tangente la surface à dresser. Il suffit de faire tourner le disque à la main et de régler progressivement la profondeur de ponçage en agissant sur le déplacement du plateau réglable de l’établi. On obtient ainsi une surface parfaitement circulaire.
Attention à ne pas obstruer les ouies de ventillation de la ponceuse par ce montage !
Une autre variante consiste à utiliser une défonceuse avec une fraise droite (ou une perceuse sur un support de ce type) dont on rallongera les tiges de réglage du guide. Un trou dans le patin du guide permettra de faire passer le clou du disque. On utilisera ce système comme un grand compas à verge.
Ensuite, il est possible de scier et séparer les 2 demi-cercles et faire les jolies d écoupes. Faites en sorte de ménager un passage pour la vis qui matérialise l’axe de rotation vertical dans le couvercle de la boite de rangement. On conserve précieusement le centre sur l’une des haches. Cela permettra, si le besoin s’en fait sentir, d’y accrocher un ressort pour augmenter le frottement sur les patins en cas de déséquilibre de l’instrument.
La surface de glissement des paliers d’altitude doit être faite en plat d’aluminium de 2 x 10 mm. C’est nécessaire à l’équilibre du tube. Le plat est à cintrer sur une casserole ou un autocuiseur de cuisine sur une longueur notablement plus grande que celle utile pour avoir une bonne forme aux extrémités. Par passage successif, on arrive exactement au diamètre souhaité. Ils sont ensuite collés à la colle époxy lente sur le chant des paliers en CTP de 10. Aucun clou ou vis ne sont nécessaires pour consolider le collage. On parfait les haches en coupant les longueurs excédantes, en abattant les arrêtes vives et en lustrant la surface de glissement à la paille de fer 000.
Reste enfin à percer, lamer, encastrer et coller les 2 inserts filetés en s’appliquant particulièrement sur la précision de leur bon positionnement.

La caisse du primaire

On entre ici dans le vif du sujet. Cette partie est constituée d’éléments essentiels au bon fonctionnement de l’instrument. La planche de fond fait partie du barillet du miroir. Elle demande un traçage parfait pour assurer sa fonction. Les flancs de la caisse assurent le positionnement et la fixation des 2 haches. Ils doivent être réalisés sans concession pour les mêmes raisons que celles évoquées ci-dessus sur la qualité des mouvements de l’axe d’altitude. Enfin dans les angles, se trouvent les éléments de fixation des tubes du serrurier.

La planche du barillet

Une fois la planche parfaitement d’équerre et aux bonnes dimensions selon le plan du barillet, il faut tracer avec la plus grande rigueur les 2 axes orthogonaux du miroir et les 2 axes à 120°. Puis, le centre étant maintenant déterminé, les 4 cercles concentriques représentant respectivement le diamètre du miroir, la position des 6 points de contact externes, les points d’articulation des triangles et les 3 points de contacts internes. Avec ces éléments, repérer, vérifier, tracer l’axe longitudinal et la découpe des 2 leviers de collimation. Reporter les 6 points de contacts externes à 60°. Enfin tracer 2 axes à 45° pour le positionnement des 4 cales latérales. Pour parfaire et vérifier la précision du tracé, utiliser des méthodes redondantes : compas (faites des rosaces), rapporteur d’angle, dimensions. Tout doit concorder, ne pas hésiter à gommer et redessiner le cas échéant.

Faire les 2 découpes larg 9 mm pour le passage des leviers. Pour faciliter l’amorce du sciage, faire 2 trous dia 9 mm à chaque extrémité des découpes. Les angles seront finis à la lime.
Faire les saignées où viendront s’encastrer les axes de rotation des leviers. Ils peuvent être réalisés au ciseau à bois, au cutter, à la micro-fraise de modélisme.
Les leviers doivent librement jouer une fois en place. Limer, poncer jusqu’au parfait fonctionnement.
Pointer et percer les 9 trous au droit des points de contact. Y manchonner et coller des petits tronçons de tube en laiton. Les petits tubes se coupent très bien au cutter avec un mouvement de va-et-vient en les faisant rouler sur un plan de travail. Araser par ponçage fin et ôter toute bavure résiduelle des trous par un léger chanfrein.

Percer à la scie cloche le passage du ventilateur, faire les découpes et ajustages nécessaires au parfait encastrement de cet accessoire dans la planche. Attention, à partir de ce moment, vous avez perdu le tracé du centre optique de l’instrument ! Tout doit donc être parfaitement dessiné au préalable. Dans les exemples présentés ici en cours de construction, on observe l’agencement de l’intérieur de la cage du primaire : Le miroir, le logement du ventilateur, le barillet et les quatre cales du miroir primaire.

Les cales latérales

Il rappeler à ce sujet qu’il ne faut pas mettre trois cales. D’abord parce que lors des transports le miroir doit toujours être bien appuyé et que quatre est mieux que trois. Ensuite parce que c’est un support identique à ceux utilisés pour le contrôle des miroirs car ils ne créent pas d’astigmatisme (sans doute contrairement à ceux qui ont trois cales à 120° !). Voir le schéma coté et schéma en place Elles sont réalisées à partir de 2 plaques de CTP collées à l’Araldite pour obtenir une bonne épaisseur. Attention au sens du fil du bois, ces cales doivent être solides pour encaisser les chocs du transport. La touche de contact est matérialisée par une vis Nylon. Cette vis est positionnée le plus haut possible sur les cales afin d’assurer au mieux le basculement du miroir sur son barillet. Une fois leurs réglages fait pour centrer et laisser un jeu de 0,5 mm avec le miroir, on arase la tête de vis pour permettre au couvercle (plat à tarte) de bien coiffer les taquets. Ces cales sont solidement vissées-collées dans le fond de la caisse. 2 Taquets pivotants sont nécessaires pour un parfait bridage du couvercle une fois serrés avec des vis à tête moletée. Le bord extérieur de la cale est profilé pour épouser les flancs du moule à tarte qui sert de protection au miroir.

Les deux flancs

Ils doivent être parfaitement symétriques et la précision des trous de fixation des haches déterminera le bon fonctionnement du télescope. Pour ce faire, il faut dans un premier temps ne faire qu’un des 2 trous de fixation, celui qui est à 10 et 30 mm d’un bord. Le deuxième trou se fera par contre-perçage, une fois la hache fixée sur ce premier point de fixation et parfaitement positionnée sur le flanc. Bien vérifier que les 2 haches soient à la même hauteur au pied à coulisse avant de percer le 4° et dernier trou.
Une fois fini, on doit s’assurer d’une bonne symétrie des 2 flancs équipés de leur hache respective.
Les inserts doivent être impérativement noyés dans un lamage afin de faciliter la mise en place des coins qui assurent la fixation des tubes du serrurier.
Nota : la hauteur de la fixation des haches conditionne l’équilibre du tube optique. Ces dimensions ont bien fonctionné pour nous, mais il se peut que selon votre configuration, il faille apporter des corrections.

La fixation basse des tubes du serrurier

Les tiges de carbone étant flexibles, nous allons les cintrer afin d’augmenter les forces de frottement par arc-boutement. Pour ce faire, les trous seront percés exactement au diamètre des tiges, avec un angle de 6°, moindre que ceux du plan. Les tiges doivent s’enfoncer à force à la main dans ces trous.

Voici notre recette de cuisine pour faciliter la réalisation.
Coller l’un sur l’autre 2 carrés de 80 x 80 en CTP de 15 pour avoir une épaisseur totale confortable. Faire le tracé dans les 4 angles et le perçage débouchant à respectivement 5 et 15 mm du bord, avant la découpe des 4 coins. Ne pas hésiter à faire un petit montage pour percer au bon angle ces 8 trous.

Ces cales sont collées-cloués dans les angles supérieurs de la caisse à l’epoxy.
Le carbone est assez agressif pour le bois. Il alèse donc peu à peu les trous de fixation dans la caisse du primaire. Il faut enduire les trous au vernis ou à la colle pour durcir le bois (puis aléser les trous).

Si un jeu néfaste apparaît, il est possible de manchonner ces trous avec des tubes taraudés dans lesquels viendront se visser le bas des tiges.

Le pan coupé

Le pan coupé assure une bonne rigidité de la caisse. Il diminue aussi les entrées de lumière en partie basse.
La découpe en demi lune se fera en fonction du couvercle du miroir. Attention, le miroir dans sa position la plus basse ne doit pas buter dessus !
Tout cela est à ajuster en fonction des éléments en place.

Le barillet

Le barillet est à neuf points flottants répartis sur 3 triangles. Les triangles sont en aluminium de 2 mm d’épaisseur. Leur articulation se fait sur une bille d’acier (tiroir de cuisine, chaise à roulette, roulement de vélo…) Les triangles appuient sur les billes. Un très petit chanfrein à 120° fait avec un foret sur le bord du trou central du triangle est parfait. Billes de 5 mm pour les deux triangles de réglage, et bille de 6 mm pour le triangle fixe. La grosse bille est collée à l’époxy dans un alésage de la plaque de fond. Le miroir est à 5 millimètres au-dessus de la plaque du fond. Cette position très basse contribue à l’équilibre du tube optique et à la minceur de la caisse. De haut en bas : Miroir de 27 à 28 mm, jeu des patins de 0,5 mm, triangle en aluminium de 2 mm, bille collée et plaque de fond de 8mm. Le triangle fixe doit être à 2,5 mm mini de la plaque de fond. Pour ce faire, la profondeur du trou dans la planche est de 3,5 mm, le diamètre du trou dans le triangle est de 3mm, tel que sur le schéma coté.
Les 2 leviers de réglage sont composés de deux carrés d’aluminium emboîtés l’un dans l’autre pour plus de rigidité à la flexion et la bonne réalisation du logement de la bille.schéma coté d’un levier
Procédure à respecter pour ne pas les coincer définitivement à l’emboîtement, l’alu étant particulièrement adhésif avec lui-même. Poncer le carré de 6×6 au papier de verre grossier et casser ses arrêtes. Il faut faire maigrir la barre. Bien adoucir la surface au papier de verre 400 ou à la paille de fer. L’insérer dans la barre de 8×8; au moindre frottement à l’insertion, la sortir immédiatement et doucement, puis poncer à nouveau. Le levier pivote librement mais sans jeu, sur un axe fait avec une tige d’acier de 2 mm de diamètre, corde à piano, clou… A l’horizontale, le levier doit dépasser la surface du bois de 1 mm. Cet axe est encastré et collé à l’époxy dans une saignée réalisée de la plaque du fond de la caisse du primaire, une fois son parfait réglage effectué.
Une bille est collée à l’époxy dans un trou dia 5 mm percé dans le levier. Compte tenu des mouvements du miroir, des leviers et des triangles, il faut que l’espace entre barre et triangle soit de 1,5 mm mini. Pour atteindre cette cote, la profondeur du trou dans les leviers est de 3,2 mm, le diamètre du trou dans le triangle est de 2,5 mm, comme expliqué sur le schéma coté. Les points d’appuis du miroir peuvent être assez petits. Pour ce faire, on peut utiliser des têtes de clou en laiton 1,3 mm à tête bombée. Leurs pointes passent librement avec un petit jeu pour permettre un débattement dans le triangle. Ils se logent en dessous dans de petits tubes en laiton de diamètre 3 mm, insérés dans la plaque du fond de la caisse. Ces tiges servent d’anti-rotation et d’anti-glissement lors des mouvements du miroir ou lors du transport ! Ne conserver que 2 pointes sur les 3 d’un triangle, celles qui n’entravent pas le mouvement du barillet une fois tout en place. Attention à leur longueur. En position basse, ils ne doivent pas dépasser sous la caisse du primaire, en position haute, ils ne doivent pas sortir de leur tube de guidage. Grâce à 2 vis Chc-M4 qui actionnent les leviers, la collimation peut se faire par le dessus. Elles sont suffisantes et permettent deux mouvements quasi orthogonaux du miroir. C’est très confortable à l’usage. Un petit morceau de clef Allen collé au bout d’une tige de plastique d’environ 40 cm permettra de manœuvrer les vis de collimation à distance et à portée de main sans quitter l’oculaire. Ces 2 tiges peuvent être maintenues en place fermement par un élastique fort (joint torique 20 x 2,5) fixé par un piton à oeillet fermé. Elles seront rangées avec les tubes du serrurier dans leur pochette. Un ressort et des rondelles aident à la douceur de la collimation en toute circonstance. Ecraser l’extrémité du filetage des 2 vis afin de ne pas perdre les écrous lors d’une manœuvre basse excessive. Une fois le barillet assemblé, il doit pouvoir se manœuvrer en tout sens, sans entrave, frottement ni blocage, préjudiciables à la qualité optique du télescope.

Lors des transports, le miroir est protégé par un capot qui peut être fait d’un plat à tarte ou d’une crêpière.
L’épaisseur de la protection doit être aussi fine que possible pour ne pas augmenter l’épaisseur de la caisse mais suffisamment rigide pour bien brider le miroir sur ses cales.

La cage du secondaire

La caisse hexagonale

La construction de la cage secondaire doit être faite avec soins. Il est amusant de constater sa solidité étonnante une fois assemblée.
On peut utiliser des cales de 55 mm d’épaisseur pour fixer provisoirement les deux diaphragmes octogonaux solidement entre eux et parfaitement en vis-à-vis. Tailler légèrement au-delà de la cote de longueur des 8 facettes. Fixer d’abord les quatre petites faces collées clouées, équipées de leur vé de serrage (voir ci-dessous). Un bon traçage de la position des diaphragmes sur la face interne, de l’axe des clous ainsi qu’un pré-perçage des-dit clous sur la face externe des facettes est une aide précieuse. Pour faciliter ce clouage délicat et éviter les rebonds élastiques dus à la forme des 2 diaphragmes, il est judicieux de prendre appui directement sous la zone de clouage, en passant un fort tasseau dans les diaphragmes, dont les extrémités reposent sur un appui ferme. Limer et poncer les débordements des faces bien à raz et à plat au bon angle, tangent aux 2 hexagones. Poser, coller et clouer ensuite les quatre grandes faces. Les limer et poncer de même. Enfin retirer les cales et ajuster les hauteurs des faces pour uniformiser les bords de la cage secondaire.
Ne pas oublier de découper et d’ajuster un petit pan coupé à l’opposé du porte oculaire, ce qui permet à la cage de bien se ranger dans la caisse du primaire. Elle doit affleurer les découpes de la caisse du primaire. Pour parfaire la postion du rangement, il peut êtrre judicieux de fixer une petite cale à l’opposé de ce pan coupé, à l’intérieur de la caisse primaire. Ainsi, lors du rangement, la cage sera parfaitement à plat et callée.

Le serrage des tubes du serrurier

Tailler et mettre en place en collé/cloué les 4 vés en CTP de 5 mm. Cette étape peut se faire judicieusement sur les facettes concernées avant l’assemblage de la caisse hexagonale. Découper dans de la cornière alu le mors de serrage des tiges. Faire un chanfrein à la base pour faciliter l’insertion des tiges. Percer et tarauder. Voir un croquis coté. Pour éviter une usure des extrémités de tiges, limer les filets de la vis qui viendraient en contact avec. Le serrage des tiges carbones dans la cage secondaire doit être ferme et sans jeu. Pour éviter l’écrasement des tiges, il faut impérativement remplir leurs extrémités sur 3 cm avec de l’époxy. Les tiges doivent être en butée dans le fond des vés, pressées sur le bois de la cage par le mors métallique et serrées par une vis bien manœuvrable pour le serrage. Investir dans un bouton moleté digne de ce nom. Sur la première et la deuxième photo, on observe l’étau de serrage des tiges à l’intérieur de la cage du secondaire. Les tiges rentrent par le dessous et viennent se loger à l’intérieur de chaque coté de la vis. La tête de vis est à l’extérieur de la cage secondaire, c’est un bouton permettant du serrage fort. Les extrémités des tiges sont calées dans un vé de bois, visible sur la troisième photo. La cornière en aluminium fait office de mors et plaque les tiges contre la paroi de la cage secondaire. L’écrou à pointes (limées ici) permet de serrer la cornière pour immobiliser les tiges mais on peut sans risque tarauder la cornière alu.

Le passe filtre

Il est réalisé dans une plaque légère d’1 mm d’épaisseur en plastique (verre organique d’encadrement) ou en alu. Pour ne pas vignetter, il faut que le filtre soit au plus proche de l’oculaire ou alors il faut mettre des filtres de 50 mm !
La découpe dans la caisse peut être faite à l’aide d’une micro fraise guidée sur une règle en respectant bien l’angle de 45°.
Une glissière haute et basse est réalisée avec de petits profilés en U en plastique (magasin de modélisme). Elles sont collées à l’Araldite sur les 2 diaphragmes après être précisément positionnées par la mise en place du porte filtre.
Il faut mettre un cliquet pour repérer la position du passe filtre, sans quoi on n’est jamais certain de ne pas vignetter les images.

Pour limiter les ouvertures, il faut réduire au mieux la section de la plaque du passe filtre. Les pas de vis sont inclus dans l’épaisseur de la plaque. La longueur de la plaque est aussi limitée au strict nécessaire soit quelques centimètres de chaque coté.
Rien ne doit dépasser du porte filtre du coté du porte oculaire. Car la place disponible permet de loger au plus un trou central et deux filletage pour filtres 31,75. Du coté du miroir secondaire, il peut y avoir des surépaisseurs.
La fente permet juste à la plaque sans filtre de glisser hors de la cage.

Le support du miorir secondaire

Il est réalisé à partir de cornières en alu collées à l’Araldite entre elles selon le plan coté. Les assemblages des divers éléments entre eux se font par des vis Chc M3. Pour assurer un bon positionnement des divers éléments entre eux, il faut agir par perçage à 2,5mm, puis contre-perçage et taraudage sur les éléments en vis-à-vis et enfin, finition des trous à 3mm, tel que montré sur le schéma de principe. Un pontet sert pour la fixation du ressort. Celui-ci doit être choisi et réglé pour assurer un placage efficace du secondaire sur les 3 vis de collimation. Pour ce faire, on n’hésitera pas à ôter des spires et on rabattra à 90° les 2 extrêmes pour en faire des crochets de fixation. Voir les détails de la plaque support du miroir sur le schéma de principe. Une belle variante consiste à faire les pattes à 45° où s’appuient les extrémités des vis de collimation avec de la cornière L 10×10.Ne pas oublier un petit anneau pour la fixation du ressort.

Les plans proposés prennent sont adaptés pour un secondaire de 50 mm de diamètre et de 10 mm d’épaisseur. Le collage du secondaire se fait avec de la colle silicone spéciale pour aquarium. La solidité du collage est garantie. Mais pour cela, il faut au préalable parfaitement décaper les surfaces à encoller à l’acétone. Ensuite, pour éviter les contraintes sur le miroir dues aux dilatations thermiques, on laissera tous les éléments, miroir, plaque alu et colle, 24 h au frais dans l’atelier pour égaliser les températures.
Enfin, on disposera 4 petits plots de colle également répartis sur la surface de la plaque alu.
Ne pas faire de pâtés ! On disposera des cales (allumettes) pour surélever le miroir de 1 mm de la plaque durant le séchage de la colle.

La structure du serrurier

Rappelons ici qu’en fait, nous n’utilisons que la partie avant d’une structure de type serrurier.
Les tiges qui constituent le tube du télescope sont des tubes de carbone de 6 mm de diamètre externe. Elles se trouvent par longueur de 1 ou 2 mètres dans les magasins de cerf-volant, de modélisme ou en 3 mètres chez Weber à Paris. Elles sont composées de fibres de carbone engluées dans de l’époxy.
Il faut veiller à ne pas faire éclater les fibres en coupant les tiges car ces fibres de carbone se plantent facilement dans la peau, sont difficile à enlever, non bio dégradables et peuvent conduire à des hémorragies, ça fait bobo et c’est dégoutant.
Pour faciliter la coupe, le taraudage et éviter l’éclatement, il faut enserrer fortement la zone de travail avec du scotch. Une scie à denture très fine est indispensable. On fini la coupe à la lime fine et au papier de verre fin. Le moindre éclat doit être recollé à l’époxy.
L’extrémité haute des tiges doit être remplie de colle époxy sur 3 cm car il faut bien serrer cette partie pour assurer la tenue au niveau de la cage du secondaire.
La butée de profondeur au niveau de la caisse du primaire en partie basse est réalisée par le collage d’une bague en plastique (gaine thermorétractable, adhésif…).
Pour les besoins du transport aérien, il peut être judicieux – mais non obligatoire – de couper les tiges en 2 parties égales. Ainsi, elles occupent la diagonale de la caisse de transport et peuvent se ranger dans le même sac que le télescope.
Leur assemblage en leur milieu se fait par une tige filetée M4. Une des tiges carbone est taraudée (attention à l’éclatement, faire plusieurs passes, bien serrer dans du scotch, voir manchonner l’extrémité dans un court tube métallique collé), la tige filetée est vissée-collée à l’époxy dedans. L’autre tige sera équipée d’un embout fileté M4, collé à l’araldite. On peut utiliser des entretoises filetées, dont la moitié est percée à 6 mm, s’emboîtera et sera collé à l’extrémité de la tige, ou alors des accessoires en alu que l’on trouve dans les archeries qu’il suffit d’adapter à notre usage.
On rangera ces tiges dans une pochette.
Si on préfère garder les tubes en entier – ce qui garanti une rigidité plus grande – on peut les ranger en utilisant 2 tubes de comprimés effervescents reliés par un élastique ou une cordelette réglable par un nœud coulant. On enserre et protège les extrémités des tiges dans chacun des 2 tubes et on tend la cordelette.
Attention, les tiges se plantent facilement dans l’œil des personnes qui vous regardent monter votre télescope. On ne les voit pas toujours bien.

Le porte oculaire

Nous avons choisi et dessiné un porte oculaire à cabestan selon ce plan pour un gain de poids évident. Il doit faire moins de 100 grammes, il faut le faire en aluminium. Mais il existe aussi un système génial Crayford à roulement à billes sur rampe hélicoïdale et frottement doux,60 gr, chez Kineoptics. Il est étonnant de ne pas le voir plus souvent. Pour ne pas serrer dans un pas de vis ajusté, sans jeu et en aluminium, il faut soit graisser soit anodiser. Pour la graisse, le suif de cochon est le mieux sauf en Sibérie où seul la graisse de mouton ne gèle pas, c’est bien connu ! Mais il existe bien d’autres cuisines tout à fait acceptables dans notre cas… Le pas de 2 mm est le meilleur compromis entre la finesse du réglage et la rapidité de changement d’oculaire pour des oculaires parafocaux. Par exemple la mise en place d’un filtre ciel profond fait varier la mise au point d’un tiers de tour. Le débattement doit être limité en position rentrée car il peut pousser le passe filtre. Typiquement, le plan focal doit être réglé à 5 mm au-dessus du porte oculaire en position rentrée. Simulation : Pour la plupart des oculaires de marque TELEVUE, le foyer doit être 6 mm sous le plan du PO. L’avantage de ce constructeur, c’est qu’il donne les caractéristiques de ses fabrications ! Mais pour une personne fortement myope qui à besoin de verres à -5 dioptries, il faut rentrer les oculaires de 5 mm environs. Donc un myope sans ses lunettes sort le PO de 3 tours (6 mm), une personne de vue normale le sort de 5 à 6 tours (11 mm) et un presbyte le sort davantage. Ça marche !

Les oculaires

Comme indiqué à mainte reprise, divers choix poussent à retenir une gamme d’oculaires parafocaux et à grand champ. La taille du porte oculaire impose une Barlow de petite taille. Voici des combinaisons qui semblent satisfaisantes :
– Barlow TELEVUE Paracorr 2,5x, Panoptic 19 mm (ou 22 mm), Nagler 13 mm et Nagler 7 mm pour la gamme de grossissements arrondie suivante : 70, 100, (160), 180, 240 et 450x.
Ou alors,
– Barlow CELESTRON ultima 2x, LVW 22 mm, 13mm, 8 mm et 5 mm, ou equivalents HYPERION pour respectivement : 60, 100, (110), 160, 200, 250, 310 et 500x.
Remarques personnelles :
– Un 24 mm donne un ciel trop clair pour le ciel profond. Mais il nous faut encore le tester avec des filtres.
– Le 19 mm Panoptic donne de très belles images mais on peut encore grossir un peu plus en ciel profond.
– Le 13 mm est un peu trop sombre en ciel profond.
– Pour les ciels parfaitement stables, on peut aller au-dessus de 500x de grossissement (équivalent 2,5 mm).
Il est commode de répartir les oculaires dans deux pochettes de toile rembourrée que l’on porte à la ceinture. Deux pochettes de trois oculaires peuvent se loger dans le télescope. Il y a donc une protection de toile rembourrée doublée de la caisse du télescope : Ils ne risquent rien.
On peut aussi utiliser un beau ratelier à oculaire si l’humidité ambiante n’est pas trop forte. Il est réalisé dans de la cornière alu, les trous sont fait à la scie cloche et 2 encoches permettent sa fixation sur les grenouillères fixées sur le rocker.

Les chercheurs possibles

Il y a le choix entre le classique quick point ou le petit 2×30 coudé.
Mais un laser vert de 5 mW est un accessoire absolument extraordinaire, relégant tous les autres systèmes aux oubliettes. Il évite les contorsions derrière l’instrument. On pointe en visuel de façon instinctive. Pour affiner la recherche, on utilise ses propres jumelles en observant l’objet de son choix et on emmenant le faisceau exactement sur celui-ci. Ainsi, on dispose d’une visée directe (comme un Telrad) et d’un chercheur « turbo » binoculaire et redressé, offert par nos jumelles, compagnes indissociable de l’astram.
Seules contraintes, on peut manquer par ce procédé de discrétion, mais la manœuvre est toujours rapide et ne représente que quelques brefs éclairs. Par ailleur, il faut éviter de pointer les yeux des quidams, exactement comme l’opinel dont on se sert pour le saucisson, on le couteau de boucher pour le gigot de famille, question de bon sens…
Dans tous les cas il faut du léger pour ne pas alourdir la cage du secondaire. Ont peut aller à 100 grammes pas beaucoup plus.

Le filtre solaire

On peut équiper le STROCK-250 d’un filtre solaire pleine ouverture. Une feuille A4 de film Astrosolar de BAADER Planetarium est parfaite pour cela.
Il faut bâtir un cadre octogonal qui rentre dans le haut de la cage du secondaire. Cela se fait avec de la carte, du carton, ou du carton plume (pour la raideur). Il doit avoir une ouverture rectangulaire un centimètre plus petite que la feuille. On colle le tout en sandwich.
Pour éviter que la feuille ne touche le miroir secondaire ou ses vis de réglage, il suffit de surélever le filtre en le construisant avec un carton plume épais.
Le pare lumière permet d’immobiliser le tout dans la cage du secondaire et empêche que l’on y mette les mains.
Il faut faire une chemise de rangement solide pour que le filtre soit bien protégé dans le sac de transport. La chemise peut être couverte de papier de soie pour éviter les rayures.
En observation solaire, il faut veiller à ce que la toile du tube soit bien plaquée aux cages secondaire et primaire pour limiter les entrées de lumière parasite. On constate que les entrées parasites tapent dans la toile et ne vont pas jusqu’au fond du tube.

Le pare lumière pare buée

Le pare buée pare lumière est fait en tige de carbone de 2 mm. Deux pour faire le cercle haut et bas, 6 pour faire les montants. Les raccords des cercles et des montants à angle droit se trouvent comme la tige de carbone dans les boutiques de cerf-volant. Les cercles en 2 mm sont fortement cintrés, il faut les raccorder en glissant leur extrémité dans un petit tube laiton ajusté. Puis mettre une goutte de colle. La toile empêche ensuite tout mouvement. Ne jamais chauffer la tige carbone, par exemple pour mettre du thermorétractable, cela la fragilise énormément.
La toile doit être tendue par la tension des montants. Il faut pour cela tailler les montant un peu plus long que nécessaire pour qu’ils restent cintrés. Sans quoi la toile garde ses plis et les plis rentrent dans le cône d’observation.
L’ensemble pèse de 40 à 60 grammes ce qui contribue à l’équilibre du tube optique. Une fois le pare lumière refermé et mis à plat, l’iris ne doit pas presser sur le miroir secondaire qui est très proéminent.
Enfin deux élastiques accrochés à deux montants opposées permettent d’immobiliser le pare lumière dans le dessus de la cage secondaire.
Lorsque le filtre solaire est utilisé, il se loge entre la cage secondaire et le pare lumière qui le verrouille en place et le protège des manipulations.

La toile

La toile de cerf volant est quasi indispensable car il ne faut pas ajouter de poids inutile au secondaire. Il en faut 2 mètres sur 1,2 à 1,4 ce qui fait déjà plus de 100 grammes sans les renforts ni les élastiques. Et cent grammes de trop au secondaire, c’est quatre cents grammes de contrepoids au niveau du miroir ! Elle est suffisamment opaque même de jour en observation solaire.
Le bord de la toile doit être renforcé pour ne pas risquer les déchirures avec les fils et élastiques. Mais il n’y a pas besoin de la coudre en zigzag comme pour les cerfs-volants car il n’y a pas autant d’efforts.
La toile du tube ne doit pas être lâche, sans quoi la moindre brise fait bouger la toile ce qui provoque des vibrations intolérables. Il faut donc que la toile soit ajustée au mieux pour que les tiges la tendent un peu.
Une autre solution est à rechercher en utilisant un cylindre extensible en LICRA noir (marché St Pierre à Paris).

Les accessoires d'observation

Une fois votre télescope fini, offrez-lui ou fabriquez-vous un sac de transport qui le protègera. Cela pourra être un petit sac à dos, une valise, un sac de toile…
La liste suivante est loin d’être exhaustive :

 

  • Une lampe rouge et une blanche pour monter, ranger le matériel.

  • Les oculaires, un mouchoir en ouate de cellulose propre pour le nettoyage, un outil de collimation (type viseur ou laser).

  • Une paire de jumelle.

  • Un petit siège tripode pliant.

  • Un atlas, un carnet de dessin, un porte-document avec les cartes de détails, des crayons et une gomme.

Rangez tout ce bazar dans le sac de transport si il peut le contenir et si ce surplus de poids n’est pas un handicap lors des voyages aériens. Dans le cas contraire, prévoyez un petit sac annexe, toujours rangé à proximité du télescope.

Pour être complet, il n’est pas inutile de rappeler un des critères de l’astronomie amateur : le temps d’observation est proportionnel au diamètre de l’instrument et inversement proportionnel à la masse totale de l’appareil et au nombre de colis qu’il faut transporter.
Simulation : Soit une sorte de casier à homard bien classique d’un des deux plus grands fabricants de matériel d’astronomie (asiatiques je pense). Le tout ne se range que dans une grosse caisse avec la monture, plus le trépied qui ne rentre nulle part, plus une valise avec les accessoires dont une batterie qui n’est jamais chargée et un siège pliant qui ne rentre pas dans la valise et que l’on oublie de temps en temps car il n’est pas rangé avec le reste : 200 mm / 50 kg / 4 colis = 1. Tandis que pour le STROCK-250 nous avons : 250 mm / 12 kg / 1 colis = 21. C’est prometteur !
Si l’on passe une heure avant chaque observation pour rassembler tous les accessoires puis les mettre dans le coffre de la voiture, on observe moins longtemps. Il faut donc que tout soit toujours dans le sac avec l’instrument.

Le mot de la fin

Ainsi, nous souhaitons voir fleurir un peut partout ce merveilleux outil qu’est le Strock-250, pour la plus grande joie des futurs utilisateurs.
ATTENTION : Ce télescope de voyage est destiné avant tout aux amateurs. Bien que ces plans soient libres d’accès, nous espérons vivement que les personnes intéressées par de potentiels débouchées marchants et commerciaux aient le respect de notre travail et nous contactent avant toute utilisation totale ou partielle de notre produit: Question de courtoisie…

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Magnitude 78,  le club d’astronomie de Saint-Quentin en Yvelines s’est spécialisé depuis plus de 30 ans  dans l’observation  du ciel, la construction d’instruments, le dessin, les voyages…

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