T600 : Le rocker
La structure du rocker
Les cotés du rocker
Les triangles sont en composite balsa/carbone très, très raide et suffisamment épais pour y coller la rotule dans leur épaisseur 10mm. Le but pour tenir le roulement est de percer le triangle de part en part du diamètre de la bille et puis de faire un trou non débouchant jusqu’au carbone de 18mm de diamètre.
Le fond du rocker
Le fond du rocker est composé d’une structure en bois dur prise en sandwich entre 2 planches de CTP. Le cadre en bois est complété avec des goussets dans les angles, l’octogone ainsi obtenu se superpose au chemin de frottement des patins teflon de la table Eq. Nous avons jugé que le frottement et donc le passage des efforts sur la mousse était trop faible.Sommes-nous trop prudents ?
Le rocker est composé de panneau d’un composite bois/mousse.
Montage à blanc
Le rocker commence enfin à prendre forme, et seulement maintenant on réalise les dimensions à venir de l’engin, une base de 80cm c’est grand, et malgré l’utilisation de mousse, cette pièce n’est pas si légère !!
Lors de la conception, nous n’avons laissé que quelques millimètres de jeu pour permettre le passage de la caisse primaire entre les cotés du rocker. Avant de tout assembler, il est impératif de s’assurer que les cotes n’ont pas trop dérivé. Ici, après une petite correction, il reste entre 6 et 8 mm de jeu entre les murs du rocker et la caisse primaire.
La caisse est faite d’une planche mélaminée de 15mm (récupération de panneaux de cuisine de Nicolas), avec 4 tasseaux de 20×47 et une feuille de contre-plaqué de 3 mm (récupération de ma cave). On a ménagé des ouvertures dans la planche du fond (avec la perceuse et la scie sauteuse de Nicolas) pour pouvoir mettre les doigts. On a ainsi une bonne prise lors des transports. Tout cela est râpé et poncé par les soins d’Yvonne, Didier, Raphaël, Yannick. Quelques chutes de bois sont collées au fond pour permettre de glisser les doigts en dessous afin de soulever le verre.
Le système Push-To
Pendant la phase de conception, nous avons pendant très longtemps voulu implanter un système de GOTO Altaz comme celui des T1000 de Vernet et Géa. Le fait de devoir séparer la caisse primaire et le rocker rend très compliqué la gestion du démontage et la robustesse du système (courroie, poulie, débrayage…), nous avons donc gardé la solution du Push-To associé à une table équatoriale. Au club, on est pas habitué aux systèmes électroniques sur nos instruments, de la même manière on a rarement de l’énergie. Même si de toute évidence nous n’utiliserons pas le push-to à chaque sortie, il serait dommage de ne pas avoir une aide au pointage pour les galaxies et les objets très diffus. En effet, avec un T600 les objets photographiques deviennent accessibles mais pas évidant pour autant à détacher du font de ciel.
Le meilleur push-to sur le marché semble être l’Argonavis, une alternative existe avec le sky commander. Ces systèmes peuvent cohabiter avec un table EQ. Il est seulement nécessaire de synchroniser le démarrage de la table avec le push-to.
Le système impose d’implanter des codeurs dans la structure pour détecter les mouvements du télescope sur ces 2 axes.
Système d'entrainement du codeur en altitude
En altitude, la hache est supportée par un roulement et non pas un patin. L’axe du roulement est partagé avec une roue dentée qui entrainent une courroie vers le codeur, celui-ci caché l’épaisseur du coté du rocker. Les roues dentées qui dépassent du rocker sont protégées par un carter.
on a prévu un logement sans mousse dans une des 2 faces latérales du rocker pour caser le codeur et le système de mise en tension de la courroie. Le cablage de l’Argo Navis est peu optimisé, les 2 codeurs sont branchés séparément sur la raquette de commande, nous allons le refaire en un branchement unique pour les 2 codeurs. Une partie du cablage sera donc cachée dans le composite. Ici, on peut voir le trou de passage du cable dans le fond du rocker.
Système d'entrainement du codeur en azimuth
En azimut, un roue dentée est vissée sur l’axe de la table Eq. Ainsi lors de la rotation du rocket une courroie vient entrainer le codeur. Lors d’une première réflexion nous avions imaginer mettre un galet tendeur pour une bonne tension de courroie, mais il est possible de placer le codeur sur une petite platine mise sous tension avec un petit ressort, c’est plus simple et très efficace pour un peu que l’on choisisse la bonne raideur de ressort. L’une des contraintes majeures de l’implantation de ce système est liée à son emcombrement verticale ; il faut que le système tienne dans l’épaisseur du fond du rocker 41mm. Nous avons donc fait un lamage de quelques millimètres dans le contreplaqué du fond pour placer le codeur, puis nous avons réusiné les roues dentées pour ne conserver que les parties utiles : les dents !